Gaspar Claus

crédit photo : ©Sylvain Gripoix

Gaspar Claus

Gaspar Claus est violoncelliste.
C’est à dire qu’il joue du violoncelle et que tout ce qu’il touche ou presque, il le touche avec son violoncelle. C’est à dire que tout ce qu’il pèse du monde qui l’entoure, il en compare le poids avec celui de son violoncelle, instrument à étreindre, frotter, pincer mais aussi à porter sur son dos à longueur d’arpentages. Depuis des années maintenant, on le croise, beaucoup, au gré d’une très tonique et chaleureuse frénésie de rencontres, chauffant son instrument au service des autres ou le dédiant à d’incongrus dialogues, inattendus le plus souvent, de la pop à la musique contemporaine, des traditions plurielles au jazz bruitiste, de la chanson aux musiques électroniques.

On l’a vu, entendu, aperçu, deviné avec Rone et Barabara Carlotti, avec Matt Elliot et Stranded Horse, Serge Teyssot-Gay et Angélique Ionatos, Joelle Léandre, Marion Cousin, Jim O’Rourke ou encore Peter Von Poehl et Keiji Haino, également impliqué, également curieux. De loin on l’a suivi au Japon, en Mongolie, en Islande, Au Mali, au Maroc, et de partout on l’a vu revenir enrichi, c’est à dire allégé.


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